Les initiatives volontaires RSE

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Les initiatives volontaires RSE

Qu’est-ce que la RSE ?

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est définie par la commission européenne comme « L’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes. »

Autrement dit, la RSE est la considération et l’application des principes du développement durable aux entreprises et à leurs acteurs.

Qu’entend-on par initiatives volontaires RSE ?

Les initiatives volontaires RSE représentent un ensemble d’outils utilisés volontairement par les entreprises afin d’améliorer leurs stratégies RSE. Parmi ces initiatives, on compte des normes, des référentiels, des chartes, des notations, des labels et aussi des certifications.

Quelles sont les différentes initiatives volontaires RSE ?

– La norme : la norme est un guide. Elle permet aux entreprises de formaliser une stratégie RSE, notamment leurs enjeux et leurs domaines d’actions prioritaires. Les normes les plus utilisées sont l’ISO 26 000 ou encore les Objectifs de Développement Durables.

– Le référentiel : le référentiel peut s’apparenter à un cahier des charges. Il est élaboré à partir d’une ou plusieurs normes. Les domaines d’actions de ces normes sont retranscrits sous forme d’objectifs. Le référentiel permet à une entreprise, d’auto-évaluer sa stratégie RSE. L’impact Score est un exemple de référentiel.

– La charte : la charte est une déclaration sur l’honneur ou un contrat signé par les entreprises afin d’atteindre un objectif commun. Globalement, elle permet de formaliser ses engagements. Elle est souvent liée à un secteur ou une thématique précise. Cet outil est donc légèrement plus contraignant que les outils précédents. La charte Planet Tech’Care sur la thématique du numérique et la charte Objectif CO2 dans le domaine des transports en sont de bons exemples.

– Le label : Le label RSE est un moyen d’attester ses engagements et ses actions en matière de RSE. L’entreprise, en répondant à un cahier des charges ou un référentiel spécifique, peut accéder à une labellisation. Cette labellisation est, le plus souvent, conditionnée par un audit externe. Le label ainsi obtenu servira de support de communication à l’entreprise. On peut distinguer 3 grandes familles de labels RSE :

  • Les labels généralistes sont conçus pour tous les secteurs et types d’entreprises, bien que des déclinaisons de référentiels existent parfois selon le secteur d’activité, le label obtenu est le même pour toutes les entreprises. Dans cette catégorie, on retrouve des labels comme : label Engagé RSE (Afnor Certification), label Lucie 26000 (Agence Lucie), label PME+ (Fédération des entreprises et entrepreneurs de France).
  • Les labels sectoriels sont des labels qui s’adaptent au secteur d’activité de l’entreprise : pêche, matériaux, etc. Ils sont généralement développés par des fédérations professionnelles. Par exemple : Mon coiffeur s’engage (Institutions de la Coiffure) ou le Label RSE Carrières et matériaux minéraux (Association UNICEM).
  • Les labels thématiques sont associés à des thèmes uniques comme : la biodiversité, le numérique, l’inclusion, etc. On compte parmi cette catégorie le label Numérique Responsable (Agence Lucie) ou le label Egalité Afnor (Afnor).

– La notation : La notation RSE ressemble aux labels. Sur une plateforme web, les entreprises vont répondre à différentes questions évaluatives et indicateurs en fournissant des documents comme preuve. Ce type d’outils est fréquemment utilisé dans les relations client-fournisseur. À noter que la plupart des notations sont déclaratives. Les notations RSE les plus connues sont EcoVadis et Bcorp.

– La certification : contrairement aux labels ou aux notations, une certification nécessite toujours un audit par un organisme tiers indépendant. Cet organisme est accrédité par l’état et est indépendant de l’entreprise et de l’organe de certification. Les certifications ISO 9001 (Management de la qualité) et ISO 14001 (Management environnemental) sont souvent utilisées dans le cadre de la RSE.

 

Comment choisir une initiative RSE volontaire pertinente par rapport à votre stratégie RSE ?

Le choix de ces différentes initiatives volontaires dépend de la maturité de votre stratégie RSE :

  • Maturité faible : les normes vont vous permettre de déterminer les enjeux liés à votre secteur d’activité.
  • Maturité moyenne (vous avez déjà réalisé des actions RSE sans les avoir structurées) : les référentiels et les normes permettent d’évaluer la pertinence de vos actions.
  • Maturité forte : les notations, labels et certifications de la RSE vont vous permettre de valoriser votre stratégie RSE tout en favorisant une communication responsable.

Plusieurs facteurs influencent le choix des différentes initiatives :

  • la cohérence avec les enjeux
  • la facilité de mise en œuvre
  • la popularité auprès du public cible
  • le champ d’action de l’entreprise (national, européen ou international)
  • l’implication des parties prenantes

Enfin, sachez que Climat Local, via son expertise et son réseau, peut vous aider à sélectionner les initiatives RSE les plus adaptés au contexte de votre entreprise.

Sources : France Stratégie et Economie.gouv.fr